Vous souhaitez rénover votre vieille bâtisse, mais ne savez pas comment vous y prendre ? Réglementation, étapes, prix et aides, les experts d’Hello Watt vous livrent tous leurs conseils pour réussir la rénovation de votre maison ancienne ! En résumé : Selon le type de bien, la rénovation d’une maison ancienne peut nécessiter l’autorisation de la commune, d’un Architecte des Bâtiments de France (ABF), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) ou d’un Architecte en Chef des Monuments Historiques (ACMH). Pour rénover une maison ancienne, il faut commencer par réaliser un audit énergétique, avant d’arrêter le scénario de travaux et de sélectionner une entreprise fiable. La rénovation d’une maison ancienne peut être en partie financée par le dispositif MaPrimeRénov’, la prime CEE, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), le prêt avance rénovation (PAR), la TVA à 5,5 %, le label Fondation du patrimoine et d’éventuelles aides locales. Dans le cas d’une rénovation d’ampleur, Hello Watt assure le pilotage, la coordination et la réalisation des travaux, ainsi qu’un accompagnement dans les démarches administratives et l’avance des aides de l’Anah. Sommaire Rénovation d’une maison ancienne : quelles sont les étapes ? Quelles sont les aides disponibles pour la rénovation d’une maison ancienne ? Rénovation d’une maison ancienne : les précautions à prendre Pourquoi procéder à la rénovation d’une maison ancienne ? FAQ : vos questions sur la rénovation d’une maison ancienne Rénovation d’une maison ancienne : quelles sont les étapes ? Étape 1 : définir le cadre réglementaire Avant d’entamer vos travaux, vous devez déterminer dans quel cadre réglementaire s'inscrit votre projet de réhabilitation de maison ancienne : Type de bien Obligations légales Maison ancienne classique - Respect des règles d'urbanisme énoncés dans le PLU (plan local d'urbanisme) de la commune - Dépôt d'une déclaration préalable en mairie (formulaire CERFA + fournitures de justificatifs) Maison ancienne située en zone protégée - Consultation d'un Architecte des Bâtiments de France (ABF), qui rend un avis consultatif ou obligatoire selon le type de secteur protégé - Déclaration préalable automatiquement transmise à l'ABF par la mairie Maison ancienne classée ou inscrite aux Monuments historiques - Demande d'autorisation auprès de la Direction Régionale des Affaires culturelles (DRAC), en s'adressant aux unités départementales de l'architecture et du patrimoine (UDAP) ou à la conservation régionale des monuments historiques (CRMH) Étape 2 : analyser l’état du bâti Pour identifier les travaux prioritaires, il est important de faire réaliser un diagnostic par un professionnel. Il peut s’agir d’un : diagnostic de performance énergétique (DPE), qui renseigne sur la performance énergétique et climatique du logement grâce à un système de lettrage allant de A (pour les logements les plus performants) à G (pour les plus énergivores) ; audit énergétique, qui correspond à un état des lieux de la performance énergétique du bien et livre un plan d’action détaillé avec proposition de travaux d’amélioration. Ces diagnostics sont essentiels pour améliorer l’efficacité énergétique du logement et réduire ses factures d’énergie sur le long terme. Qu’est-ce qu’une passoire thermique ? Les passoires thermiques (ou passoires énergétiques) sont des logements particulièrement énergivores, classés F ou G au DPE. Ils sont peu confortables en raison de leur faible niveau d’isolation qui entraîne de grosses pertes de chaleur en hiver et de fraîcheur en été. La location des passoires thermiques est progressivement interdite : depuis le 1ᵉʳ janvier 2025 pour les logements étiquetés G ; à partir du 1ᵉʳ janvier 2028 pour les logements étiquetés F ; à partir du 1ᵉʳ janvier 2034 pour les logements étiquetés E. À l’inverse, les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation) sont particulièrement performantes. Étape 3 : arrêter le scénario de travaux Identifier les priorités Une fois le diagnostic établi, vous y voyez en principe plus clair sur le type de rénovation à entreprendre. Par exemple : améliorer l’isolation thermique (des murs, de la toiture, des combles ou des planchers) ; remplacer les équipements de chauffage ; changer les fenêtres ; installer un nouveau système de ventilation. Mais attention à ne pas foncer tête baissée et à bien identifier les travaux prioritaires. L’installation d’un nouveau système de chauffage, aussi performant soit-il, est par exemple inutile si votre isolation est défaillante ! Vérifier la compatibilité du projet avec votre budget Le prix moyen d’une rénovation au m² varie de 250 à 4 000 € TTC/m² de surface habitable (SHAB) selon le volume de travaux et le type de prestation : 250 à 750 € TTC/m² SHAB pour une rénovation légère ; 750 à 1 500 € TTC/m² SHAB pour une rénovation moyenne ; 2 000 à 4 000 € TTC/m² SHAB pour une rénovation lourde. Quelques exemples rénovation légère : changement de revêtement de sol ou rénovation de murs endommagés (enduits et peintures) ; rénovation moyenne : installation d’une nouvelle cuisine ou salle de bain, changement de fenêtres ; rénovation lourde : isolation thermique, rénovation de la toiture. Étape 4 : sélectionner l’entreprise Sélectionner une entreprise fiable pour la rénovation de votre maison ancienne est indispensable pour éviter les mauvaises surprises et les surcoûts. Voici quelques bons réflexes à adopter : choisir une entreprise Reconnue Garante de l’Environnement (RGE) pour être sûr de bénéficier de travaux de qualité et être éligible aux différentes aides financières ; solliciter au moins 3 devis pour comparer les prestations et les coûts ; consulter les avis clients ; demander des références de chantiers similaires. Le saviez-vous ? Il existe d'autres certifications à connaître pour être certain d'engager l'artisan dont vous avez besoin, notamment : Qualibat ; Qualit’EnR ; Qualifelec ; PG (Professionnel du Gaz) ; Certibat, RGE Éco Artisan ; Pros de la Performance Énergétique. Dites Hello à la rénovation Hello Watt vous accompagne dans votre rénovation globale : DPE, techniciens RGE et aides déduites de votre devis. Je me fais accompagner Étape 5 : suivre le chantier et les formalités administratives Le suivi de chantier peut devenir un vrai casse-tête lorsqu’il faut coordonner plusieurs corps de métiers, en particulier dans le cadre d'une rénovation d’ampleur. Ce type de rénovation suppose de réaliser plusieurs travaux en simultané pour améliorer la performance énergétique du logement. Il peut être en partie financé par le dispositif MaPrimeRénov’ Parcours accompagné à condition de : comprendre au moins 2 gestes d’isolation ; permettre le gain d’au minimum 2 classes énergétiques au DPE ; réaliser un audit énergétique préalable ; se faire accompagner par un MAR (Mon Accompagnateur Rénov’). Pour simplifier vos démarches et gagner en sérénité, l’idéal est de faire appel à une entreprise comme Hello Watt, qui propose un accompagnement personnalisé à chaque étape. La rénovation d’ampleur en 8 étapes avec Hello Watt Prise de contact téléphonique et validation de la faisabilité par un conseiller expert. Mise en relation avec un MAR de qualité dans votre région. Réalisation de chiffrages correspondant aux préconisations de votre audit énergétique. Confirmation du scénario de travaux, en cohérence avec votre budget. Réalisation d’une visite technique pour établir le devis définitif. Prise en charge des démarches administratives auprès de l’Anah pour obtenir MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné ; Avance des aides par Hello Watt, vous ne réglez que le reste à charge. Pilotage, coordination et réalisation des travaux, avec un accompagnement sur le chantier pendant et après les travaux. Contactez gratuitement l’un de nos conseillers au 09 70 70 83 12 pour en savoir plus ! Quelles sont les aides disponibles pour la rénovation d’une maison ancienne ? Le dispositif MaPrimeRénov’ Le dispositif MaPrimeRénov’ se décline en 2 parcours : un parcours consacré aux rénovations d’ampleur ; un parcours dédié aux rénovations monogestes. MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur (ou Parcours accompagné) Géré par l’Anah (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat), ce parcours est réservé aux rénovations globales : portant sur les travaux de rénovation éligibles ; comprenant au moins 2 gestes d’isolation ; précédés d’un audit énergétique ; accompagné par un MAR (Mon Accompagnateur Rénov’). Ce dispositif permet de financer jusqu’à 80 % du coût HT des travaux, en fonction du nombre de classes énergétiques gagnées : Plafonds de dépenses éligibles Revenus très modestes Revenus modestes Revenus intermédiaires Revenus supérieurs Saut de 2 classes énergétiques 30 000 € HT 80 % 60 % Dépôt de dossier suspendu fin juin 2025 Saut de 3 classes énergétiques 40 000 € HT 80 % 60 % Il est soumis aux modalités de dépôt suivantes : Revenus très modestes Revenus modestes Revenus intermédiaires Revenus supérieurs Modalités de dépôt de dossiers de demande auprès de l'Anah Dépôt ouvert à compter du 30/09/2025 Dépôt potentiellement ouvert d’ici à fin 2025 Dépôt de dossier impossible jusqu'à fin 2025 13 000 dossiers max entre le 30/09/2025 et fin 2025 À noter À compter du 30 septembre 2025, seuls les logements ayant une étiquette énergétique E, F ou G sont éligibles à MaPrimeRénov’ Parcours accompagné. MaPrimeRénov’ Parcours par geste Il s’agit d’une aide forfaitaire visant à encourager les rénovations monogestes portant sur : des travaux d’isolation thermique ; l’installation d’un système de chauffage ou d’eau chaude décarboné ; la pose d’un système de ventilation (conditionnée à la réalisation de travaux d’isolation thermique). Le montant de l’aide varie en fonction des revenus du ménage et peut par exemple atteindre : 1 200 € pour l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique ; 5 000 € pour l’installation d’une pompe à chaleur air-eau ; 11 000 € pour l’installation d’une pompe à chaleur solarothermique ou géothermique ; 75 €/m² pour une isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE) ; 25 €/m² pour une isolation thermique des murs par l'intérieur (ITI) ; 25 €/m² pour une isolation des rampants de toiture ou des plafonds de combles. La prime énergie ou prime CEE La rénovation d’une maison ancienne peut ouvrir droit au versement de la prime CEE (Certificats d’Economie d’Energie), versée par les fournisseurs d’énergie. Dans le cadre d’une rénovation d’ampleur financée par le dispositif MaPrimeRénov’ Parcours accompagné, elle est intégrée dans l’aide versée par l’Anah. Les autres aides Pour rénover votre maison ancienne, vous pouvez également bénéficier, sous conditions d’éligibilité : de l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ; du prêt avance rénovation (PAR), dont le remboursement est décalé au moment de la vente ou du règlement de la succession du bien ; du label Fondation du patrimoine, qui permet de défiscaliser une partie des travaux ; de la TVA à 5,5 % sur la fourniture et la pose du matériel ; d’éventuelles aides locales (subventions ou exonérations). Attention Les travaux doivent être réalisés par une entreprise Reconnue Garante de l’Environnement (RGE) pour pouvoir bénéficier de ces aides. Rénovation d’une maison ancienne : les précautions à prendre Les contraintes réglementaires La nécessité de protéger le patrimoine peut rendre certains projets de rénovation compliqués, notamment quand les travaux touchent à la façade ou à la toiture. Si la maison à rénover est classée ou se situe en zone protégée, vous ne pouvez par exemple pas décider seul : de poser des panneaux photovoltaïques ; d’installer une pompe à chaleur (PAC) avec unité extérieure posée sur la façade ; de réaliser une isolation thermique par l’extérieur (ITE). L’article L. 621-9 du Code du Patrimoine dispose d’ailleurs que : “Tout immeuble classé comme monument historique ne peut ainsi ni être détruit, ni déplacé ou encore soumis à une quelconque restauration, réparation ou modification, sans un accord des services du ministère de la Culture.” À qui soumettre votre projet de rénovation ? Selon le cadre réglementaire auquel est soumis le logement, il vous faudra consulter : la commune ; un Architecte des Bâtiments de France ou ABF (maisons anciennes situées en zone protégée) ; la Direction Régionale des Affaires Culturelles ou DRAC (maisons anciennes classées) ; un Architecte en Chef des Monuments Historiques ou ACMH (maisons anciennes inscrites aux Monuments historiques). Les contraintes techniques Du fait de son ancienneté et des matériaux de construction utilisés, la rénovation d’une vieille bâtisse peut impliquer : le traitement préalable de problèmes d’humidité ; des travaux d’assainissement de la structure ; la mise aux normes des installations électriques et de plomberie ; l’utilisation de matériaux respirants ; la consolidation des fondations ; la remise à niveau des sols. Pourquoi procéder à la rénovation d’une maison ancienne ? Rénover une maison ancienne, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire, présente de nombreux avantages, comme : la valorisation du patrimoine pour augmenter la valeur de son bien immobilier ; l’amélioration du confort ; la réduction des dépenses énergétiques ; le respect des obligations réglementaires ; la contribution écologique, surtout dans le cadre d’une rénovation écologique. Faites le bilan ! Évaluez les performances de votre bien immobilier et planifiez vos travaux de rénovation. Mon projet de rénovation FAQ : vos questions sur la rénovation d’une maison ancienne Quelles sont les autorisations nécessaires dans le cadre d’une rénovation de maison ancienne ? Selon le type et la localisation du bien, votre projet peut être soumis à l’autorisation de la commune, des Architectes des Bâtiments de France (ABF), de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) ou des Architectes en Chef des Monuments Historiques (ACMH). Quelles sont les aides pour la rénovation d’une maison ancienne ? Sous conditions d’éligibilité, il est possible de bénéficier du dispositif MaPrimeRénov’, de la prime énergie (ou prime CEE), de l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), du prêt avance rénovation (PAR), de la TVA à 5,5 %, du label Fondation du patrimoine et d’éventuelles aides locales. Pourquoi faire appel à un artisan RGE pour rénover votre maison ancienne ? Faire appel à un artisan Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) permet de bénéficier de travaux de qualité, réalisés dans les règles de l’art et conformément aux normes de sécurité en vigueur, mais également de bénéficier de l’ensemble des aides financières. Est-il intéressant d’investir dans une passoire thermique ? Oui, investir dans une passoire thermique peut se révéler très rentable, car il existe de nombreuses aides permettant de financer jusqu’à 80 % du coût des travaux de rénovation. Le 21 mars 2023 | Mis à jour le 04 septembre 2025 Vérifié par Justine Dumont Marie-Claire Dodin Rédactrice experte rénovation énergétique Marie-Claire rejoint l’équipe Hello Watt en 2024 pour accompagner le consommateur dans la grande aventure de la rénovation énergétique. À travers sa plume, faites le plein de conseils pour consommer plus responsable et réduire le montant de vos factures !