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La transition énergétique alimente de nombreux débats, particulièrement dans un contexte de hausse des prix de l’énergie. Vous voulez payer moins cher et comprendre les vrais enjeux énergétiques ? On décortique 17 idées reçues avec des chiffres simples et des conseils faciles à mettre en œuvre.
On a tendance à penser qu’un appareil qui n’est pas en fonctionnement ne consomme pas d’électricité, or c’est totalement faux. En effet, même éteints, un grand nombre d’appareils (ordinateurs, box, chargeurs ou encore télévisions) consomment de l’électricité.
L’ADEME (Agence pour l’Environnement et la Maîtrise de l’Énergie) parle de “consommation fantôme” et estime qu’elle peut représenter 5 à 10 % de la facture électrique d’un ménage, soit 70 à 120 € (1 300 kWh/an environ) dépensés inutilement chaque année.
Pour y remédier :
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Selon les chiffres de l’ADEME, le chauffage en France représente en moyenne 60 % de la consommation d’énergie, loin devant :
L’adoption d’éco-gestes, ou l’utilisation d’appareils économes (étiquette énergie A à C) permet de réduire votre consommation. Mais c’est avant tout un système de chauffage performant qui vous aidera à réduire votre facture et votre empreinte carbone de la manière la plus significative.
En consommation brute, c’est effectivement le chauffage électrique qui est plus coûteux, car un kWh d’électricité coûte plus cher qu’un kWh de gaz, bien que ce dernier ait beaucoup augmenté ces dernières années.
Néanmoins, les systèmes de chauffage électrique modernes, tels que les radiateurs basse consommation permettent une consommation plus optimisée. De plus les pompes à chaleur (PAC) ont un rendement qui peut être supérieur aux chaudières gaz.
Par exemple, certaines PAC produisent 3 à 4 kWh de chaleur pour un kWh d’électricité consommé, ce qui permet d’avoir une facture d’électricité équivalente, voire moins chère, qu’avec un chauffage au gaz. L’isolation thermique du logement ainsi que le système de chauffage influencent fortement votre facture d’énergie et peuvent, dans certains cas, rendre l’électricité plus intéressante que le gaz.
Pompe à chaleur ou chaudière gaz ?
Pour chauffer un logement de 100 m², une chaudière gaz condensation coûte environ 1 605 €/an (11 500 kWh × 0,1397 €/kWh) au tarif réglementé.
Avec une pompe à chaleur équivalente, le coût dépend des conditions hivernales : le COP (coefficient de performance) chute quand les températures extérieures baissent, ce qui augmente la consommation électrique :
hiver normal (COP de 3,2 à 3,5) : 3 600 kWh = 702 €/an, soit 904 € d’économies ;
hiver plus froid (COP chutant jusqu’à 2) : 4 324 kWh = 844 €/an, soit 762 € d’économies ;
hiver plus doux (COP de 3,5 à 3,7) : 3 200 kWh = 626 €/an, soit 981 € d’économies.
👉 Quelle que soit la rigueur de l’hiver, la PAC reste généralement plus économique qu’une chaudière gaz.
Bien que le prix de l’électricité ait fortement augmenté pendant la crise de l’énergie, le tarif réglementé de vente a baissé en février 2025 (-15 % en moyenne). Ceci s’explique par une baisse des prix sur les marchés internationaux depuis la mi-2023 et qui semble se poursuivre.
Cependant, deux inconnues pourraient, à moyen terme, inverser de nouveau la tendance :
Si cela a pu être vrai il y a quelques années, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En effet, de nombreuses offres vertes ont des prix alignés sur le tarif réglementé, voire inférieurs à ce dernier.
Cela s’explique par une baisse des coûts des énergies renouvelables ainsi que le développement d’un marché concurrentiel.
À titre d’exemple, le fournisseur Ekwateur propose une offre verte à 0,1791 €/kWh, Octopus Energy à 0,1856 €/kWh ou encore Mint Energie à 0,1777 €/kWh, tandis que le Tarif Bleu est à 0,1952 €/kWh.
Le prix du gaz a considérablement augmenté ces dernières années, le kWh ayant pris plus de 120 % entre 2021 et 2024 en raison, notamment, de la crise de l’énergie. Toutefois, les prix sont à la baisse depuis plusieurs mois et cela pourrait continuer.
Les ménages français ont donc bel et bien vu leurs factures de gaz flamber depuis quelque temps, mais pas forcément doubler. En effet, la facture dépend de votre zone tarifaire, de votre consommation ou encore de l’offre choisie. Ainsi :
On trouve sur le marché des offres “plus vertes que d’autres”, car les offres d’électricité vertes reposent sur le système des Garanties d’origine (GO). Une GO est un certificat attestant qu’une quantité d’énergie verte équivalente à la quantité d’électricité vendue est injectée sur le réseau électrique.
Ainsi, un fournisseur peut acheter de l’électricité classique et une GO équivalente pour proposer une offre verte. Une offre verte dite “premium” est une offre pour laquelle l’énergie et la GO sont achetées au même producteur, qui plus est en France.
Pour distinguer les offres vraiment vertes du “greenwashing”, l’ADEME a mis en place le label VertVolt qui récompense l’engagement des fournisseurs d’électricité verte. Des fournisseurs comme Alterna Énergie, Octopus Energy, ilek, Enercoop ou encore Elmy, disposent de ce label, car ils soutiennent activement le développement du renouvelable en France.
Le biométhane, ou gaz vert, issu de la méthanisation de déchets organiques et moins polluant que le gaz naturel, reste assez peu répandu sur le réseau français (environ 2 % en 2024, soit 11,6 TWh).
S’il bénéficie de bonnes perspectives de croissance, le gaz vert reste marginal en raison de coûts de production élevés. Des investissements massifs seront nécessaires en France pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement.
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On entend souvent dire que le froid empêche la production solaire, mais c’est absolument faux. Au contraire, les cellules photovoltaïques ont tendance à mieux fonctionner à basse température que pendant les fortes chaleurs (ex : -0,3 à -0,5 %/°C au-dessus de 25 °C).
Le plus important pour la production solaire est la luminosité, ainsi des panneaux photovoltaïques peuvent produire en hiver si le rayonnement du soleil est présent.
Les installations photovoltaïques sont rentables dans toute la France, bien qu’elles le soient davantage dans le sud en raison d’un plus fort ensoleillement. Des pays beaucoup moins ensoleillés, comme l’Allemagne, ont largement adopté le solaire.
Par ailleurs, la baisse des coûts d’installation ainsi que des dispositifs de soutien comme le tarif de rachat permettent une rentabilité intéressante pour les panneaux solaires.
De nos jours, le taux de valorisation des matériaux utilisés pour la fabrication des panneaux est de 95 % (aluminium, cuivre, silicium). PV Cycle, un organisme dédié à la collecte et au recyclage des panneaux photovoltaïques, a été créé en 2015.
En 2018, Veolia Rousset, la première usine de recyclage de panneaux solaires en France, traitait déjà 15 000 tonnes de panneaux.
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Contrairement aux idées reçues, la France est l’un des territoires les plus propices à l’éolien terrestre et maritime. Le facteur de charge des éoliennes est en constante augmentation grâce aux nouvelles technologies et le rendement atteint 30 à 40 % dans certaines zones.
De fait, l’éolien est la seconde source d’énergie renouvelable pour l’électricité en France après l’hydroélectricité.
Là encore, il s’agit d’une fausse idée. En effet, une éolienne produit pendant 20 ans et amortit l’énergie utilisée pour sa construction en 6 à 12 mois selon les conditions.
Le rapport entre l’énergie investie et l’énergie produit, appelé EROI (taux de retour énergétique) est donc extrêmement positif, ce qui fait de l’éolien un mode de production très performant.
Bien que la production des éoliennes soit variable, car elle dépend du vent, elle est généralement en adéquation avec la demande hivernale. En effet, les vents ont tendance à être plus forts en hiver, ce qui permet une production accrue lorsque la demande en électricité augmente avec les besoins en chauffage.
Le bon rendement éolien en hiver et la forte production solaire en été font que ces deux énergies renouvelables sont complémentaires dans le mix énergétique français.
Le biométhane est un gaz produit localement à base de déchets organiques, et injecté sur le réseau de gaz. Bien qu’il dispose d’un fort potentiel, ce gaz vert ne pourra pas remplacer le gaz naturel à court terme. En effet, la production reste limitée et dépendante d’infrastructures encore peu développées.
À ce jour, il s’agit plus d’un complément utile que d’une véritable alternative.
Il est vrai que la méthanisation peut nécessiter des cultures dédiées et dans ce cas, elle entre en concurrence avec les surfaces agricoles alimentaires. Mais la politique française encadre strictement ces pratiques et donne la priorité aux déchets agricoles, aux effluents d’élevage et aux biodéchets ménagers, ce qui diminue fortement ce risque de concurrence.
Le biométhane est en effet considéré comme neutre en carbone sur son cycle de vie. En effet, bien que sa combustion émette du CO₂, ces émissions sont plus faibles qu’avec du gaz naturel et correspondent à celui capté par les végétaux utilisés pour sa production pendant leur croissance.
Par ailleurs, la méthanisation permet d’éviter des émissions directes de méthane, un gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO₂.
De nombreuses idées reçues sur l’énergie circulent, mais sont parfois très éloignées des faits et de la réalité :
Notre mission chez Hello Watt est d'aider les particuliers à naviguer dans leur transition énergétique ! Ce décryptage permet de rétablir quelques vérités, mais vous avez aussi la possibilité de vous informer auprès de sources spécialisées comme l’ADEME, la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) ou encore le Ministère de la Transition écologique, pour des informations plus détaillées.
Rédacteur expert énergie
Après une première vie dans l’audiovisuel, Simon a pris le chemin de la rédaction web et rejoint Hello Watt en 2023. Sensible aux thématiques du développement durable, il vous informe au mieux pour réaliser des économies tout en réduisant votre empreinte carbone.
Bonjour
Concernant le comparatif PAC /gaz
Avec une économie de 645€ Me semble erroné en effet le COP de 3,5 ne peut être pris en compte sur la totalité d’une saison de chauffe !! En effet dès que les températures baissent le COP baisse également très fortement C’est induire les gens en erreur en pensant cela Le reste de l’article est super intéressant ! Comme très souvent d’ailleurs
Bonne journée à vous
C PIGNANT
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre remarque pertinente ! Vous avez tout à fait raison : le COP d’une PAC n’est pas constant sur l’ensemble de la saison de chauffe et diminue lors des périodes de grand froid. Nous avons donc ajouté une précision chiffrée pour refléter cette réalité, avec des simulations qui montrent l’impact d’un hiver plus rigoureux ou plus doux. Même avec cette baisse de performance, la PAC reste généralement plus économique qu’une chaudière gaz.
Encore merci pour votre vigilance et vos encouragements, cela nous aide à améliorer nos contenus !
Excellente journée à vous,
Merci pour cet article
Par contre les radiateurs électriques »basse consommation » (hors pompe à chaleur) ayant un rendement supérieur à 1, pour moi ça n’existe pas. Sauf erreur de ma part il reste une résistance électrique dans tous les cas, et certes on peut faire baisser la facture par l’inertie (HC/HP) ou le rayonnement mais dire que ces radiateurs ont des rendements >1 ou bien supérieurs aux vieux radiateurs, pour moi c’est du flan.
À mon sens tout radiateur électrique pas cher cher récent ou ancien avec une résistance électrique a un rendement de 1.
Ne vous ruinez pas sur ces radiateurs, les vraies économies viennent avec les PAC.
Bonjour et merci pour votre message encourageant !
Vous avez raison : un radiateur électrique à résistance a toujours un rendement de 1, qu’il soit ancien ou récent. Les modèles dits « basse consommation » jouent surtout sur la régulation (inertie, programmation…) mais ne dépassent pas ce rendement. Les véritables économies viennent en effet des PAC, grâce à leur COP > 1.
Bonne journée !
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