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Avant d’installer une pompe à chaleur (PAC), il est essentiel de comprendre ses indicateurs de performance, comme le SCOP. Quelles informations délivre-t-il ? Comment est-il calculé ? Quelle valeur moyenne choisir pour garantir l’efficacité d’une PAC ? Voici comment l’interpréter pour bien choisir votre équipement.

En résumé :

  • Le SCOP (Coefficient de Performance Saisonnier) mesure le rendement d’une pompe à chaleur sur toute une saison de chauffe.
  • Pour un confort optimal et une consommation maîtrisée, choisissez une PAC avec un SCOP supérieur ou égal à 4 : plus il est élevé, plus la PAC est économe.
  • Les modèles géothermiques (eau-eau) offrent les meilleurs rendements (jusqu’à 5,5) par rapport aux PAC air-eau et air-air.
  • Hello Watt vous accompagne gratuitement pour choisir la pompe à chaleur la plus adaptée à votre logement et trouver un installateur local certifié. Contactez gratuitement nos experts au 09 75 18 60 60 !
SCOP pompe à chaleur

Qu’est-ce que le SCOP d’une pompe à chaleur ?

Le SCOP d’une pompe à chaleur, ou Coefficient de Performance Saisonnier, est un indicateur qui mesure l’efficacité réelle de l’appareil sur une saison entière de chauffage, en tenant compte des variations de températures extérieures

Concrètement, le SCOP exprime le rapport entre l’énergie thermique produite et l’électricité consommée par la pompe à chaleur pour fonctionner. Par exemple, un SCOP 4 signifie que l’appareil restitue 4 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité. Plus le SCOP est élevé, plus le rendement énergétique de l’appareil est bon.

En plus d’évaluer les performances d’une PAC, le SCOP détermine également sa classe énergétique, selon un barème européen allant de A+++ (rendement excellent) à G (rendement faible).

Classe énergétique

SCOP correspondant

Efficacité estimée

A+++

> 5,1

Très haut rendement

A++

de 4,6 à 5,1

Haut rendement

A+

de 4 à 4,6

Bon rendement

A

de 3,4 à 4

Correct

B à G

< 3,4

Faible à très faible rendement

Une obligation dans certains cas

Depuis 2013, le SCOP doit obligatoirement figurer sur la fiche technique des PAC air-eau et air-air réversibles.

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Comment calculer le SCOP d’une pompe à chaleur ?

Le SCOP d’une pompe à chaleur en mode chauffage est calculé à partir de la formule suivante : 

Énergie thermique produite sur toute une saison ÷ Électricité consommée sur la même période

Pour obtenir une estimation moyenne réaliste, le SCOP d’une pompe à chaleur est calculé à partir de quatre températures de référence (-7, +2, +7 et +12 °C) et trois zones climatiques représentatives en Europe :

  • Athènes pour le climat chaud ;
  • Strasbourg pour le climat tempéré ;
  • Helsinki pour le climat froid.

La température de départ d’eau (basse, moyenne ou haute) dans le circuit de chauffage peut également être prise en compte pour une estimation encore plus précise des performances de chauffage.

Pour être considérée comme performante, la pompe à chaleur doit avoir un SCOP supérieur à 3,9. En dessous, l’appareil est jugé moins efficace et peut consommer davantage d’énergie en hiver.

Le saviez-vous ?

La norme européenne EN 14825 fixe une méthode unique pour calculer le SCOP pour comparer facilement les performances entre les différents modèles ou les marques.

SCOP PAC

Quelle est la différence entre le COP, le SCOP et l’ETAS ?

Plusieurs indicateurs permettent d’évaluer la performance d’une pompe à chaleur. Voici un tableau comparatif des trois principaux indices (SCOP, ETAS et COP) :

Indicateur

Signification

Type d’énergie mesurée

Objectif

Valeur indicative d’un bon rendement

SCOP

Coefficient de performance saisonnier

Énergie finale (électricité consommée)

Mesurer la performance réelle d’une PAC sur une saison

≥ 3,9

ETAS

Efficacité Thermique Annuelle Saisonnière

Énergie primaire (production + transport)

Comparer les rendements entre systèmes de chauffage

≥ 126 % (PAC basse température)

COP

Coefficient de performance

Énergie finale (électricité consommée)

Évaluer le rendement instantané

3 à 4

L’ETAS, un indicateur complémentaire au SCOP

L’ETAS (Efficacité Thermique Annuelle Saisonnière), évalue la performance globale d’une PAC sur une année complète. Introduit en 2015 par la directive européenne ErP (Energy Related Products), il permet de comparer plus justement les performances saisonnières de différents systèmes de chauffage (PAC, chaudière à condensation, etc.).

L’ETAS et le SCOP sont deux indicateurs complémentaires :

  1. le SCOP renseigne sur les performances réelles de la pompe à chaleur en énergie finale, c’est-à-dire l’électricité réellement consommée par la pompe à chaleur ;
  2. l’ETAS renseigne sur l’efficacité d’une PAC (en énergie primaire), en prenant en compte les pertes liées à la production et au transport de l’électricité

Pour calculer l’ETAS, il faut simplement diviser le SCOP de la pompe à chaleur par 2,5 (le facteur de conversion de l’électricité en énergie primaire fixé par la réglementation européenne). Par exemple, pour une PAC avec un SCOP de 4,1 :

SCOP 4,1 ÷ 2,5 = ETAS 1,64 (164 %) 

Plus le SCOP est élevé, plus l’ETAS le sera aussi, signe d’un appareil économique, performant et respectueux de l’environnement.

Quels seuils à respecter ?

Pour obtenir les aides financières, les PAC doivent respecter des seuils d’ETAS fixés par la réglementation :

  • 126 % pour les PAC air-eau, sol-eau et eau-eau basse température ;
  • 111 % pour les PAC moyenne et haute température.

Ces valeurs garantissent l’éligibilité à MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ et la TVA réduite. Attention cependant, le dispositif de pompes à chaleur à 1 € a été supprimé en 2021 suite à de trop nombreuses arnaques.

COP et SCOP : deux indicateurs différents

Le COP (Coefficient de Performance) et le SCOP (Coefficient de Performance Saisonnier) sont deux indicateurs de rendement souvent confondus. Pourtant, ils ne mesurent pas la performance dans les mêmes conditions

  • le SCOP mesure le rendement moyen de l’appareil sur toute une saison de chauffe ;
  • le COP évalue le rendement en mode chauffage en laboratoire dans des conditions et à un moment précis (généralement à +7 °C de température extérieure et 35 °C de température d’eau pour le chauffage). 

SCOP ou COP : quel indicateur privilégier ?

Pour choisir une pompe à chaleur performante, il est préférable de se fier au SCOP. Le COP reste utile pour avoir une idée du rendement à un instant donné, mais seul le SCOP reflète les performances globales en conditions réelles.

Quel est le SCOP idéal pour les différents types de pompes à chaleur ?

Toutes les pompes à chaleur n’affichent pas les mêmes performances. Le SCOP varie selon la technologie utilisée (air-air, air-eau ou eau-eau) et selon le climat dans lequel l’appareil est installé. Voici le SCOP moyen recommandé pour chaque type de pompe à chaleur :

Type de pompe à chaleur

Fonctionnement

SCOP recommandé

Air-eau (aérothermique)

Capte les calories de l’air extérieur pour chauffer l’eau du circuit de chauffage (radiateurs ou plancher chauffant)

3,2 à 4,5 (moyenne ≈ 4,3)

Air-air (aérothermique réversible)

Capte les calories de l’air extérieur pour chauffer (ou rafraîchir) l’air intérieur via des unités intérieures

3 à 4

Eau-eau (géothermique)

Capte la chaleur du sol ou des nappes phréatiques pour chauffer l’eau du circuit de chauffage et produire de l’eau chaude sanitaire (ECS)

4,5 à 5,5

Qu’est-ce qui impacte le rendement d’une pompe à chaleur ?

Même si le SCOP donne une bonne idée de la performance d’une pompe à chaleur, son rendement réel dépend de plusieurs paramètres extérieurs, comme son dimensionnement, le climat, l’isolation et les réglages de l’équipement.

La puissance

La puissance d’une pompe à chaleur correspond à la quantité de chaleur qu’elle peut fournir pour chauffer votre logement. Elle dépend de plusieurs critères

  • la surface à chauffer ;
  • la qualité de l’isolation ;
  • la température intérieure souhaitée ; 
  • la zone climatique du logement.

La puissance d’une pompe à chaleur se situe entre 5 et 20 kW, avec une moyenne de 9 kW pour une maison de taille standard

Type de logement

Surface moyenne

Puissance recommandée

Appartement bien isolé

60 à 100 m²

4 à 6 kW

Maison neuve RT 2012 ou RE 2020

100 à 150 m²

6 à 9 kW

Maison ancienne bien rénovée

120 à 180 m²

8 à 12 kW

Grande maison ou isolation moyenne

180 à 250 m²

12 à 18 kW

Cela ne reste que des estimations ! Un dimensionnement précis doit toujours être réalisé par un professionnel qualifié grâce à un bilan thermique.

Ne négligez pas ce paramètre ! 

Un mauvais dimensionnement (c’est-à-dire le choix de la mauvaise puissance) a des conséquences directes sur la consommation et la durée de vie de l’équipement :

  • en cas de surdimensionnement (puissance trop élevée), la PAC enchaîne les cycles marche/arrêt et fonctionne en permanence à bas régime ;
  • en cas de sous-dimensionnement (puissance insuffisante), elle tourne à plein régime, parfois avec un appoint électrique pour tenter de fournir un bon confort thermique.

Dans les deux cas, un système mal dimensionné entraîne une usure prématurée du système (et donc des coûts d’entretien élevés) et d’importantes factures de chauffage. Un dimensionnement juste, c’est donc la garantie d’un confort stable, d’une facture maîtrisée et d’une PAC durable.

Le climat

Le rendement dépend aussi du climat : plus l’écart entre la température de la source d’énergie consommée (air, sol ou eau) et celle produite est faible, plus le rendement est élevé

De fait, plus il fait froid, plus la PAC doit fournir d’effort pour capter les calories de l’air : son efficacité baisse alors légèrement. C’est pour cette raison que les modèles géothermiques sont efficaces toute l’année.

L’isolation du logement

Une pompe à chaleur installée dans un logement mal isolé devra fonctionner plus souvent et plus longtemps pour maintenir la température souhaitée, puisque la chaleur produite par la pompe à chaleur s'échappe plus facilement à l’extérieur

Avant toute installation, il est donc conseillé de faire réaliser un audit énergétique ou un bilan thermique par un expert pour identifier les zones de déperdition et prioriser les travaux d’isolation (murs, toiture, fenêtres, planchers bas).

Les réglages de la PAC

Même une pompe à chaleur performante peut perdre en rendement si elle est mal réglée. Pour garantir un fonctionnement optimal, il est nécessaire de confier le réglage de sa PAC à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), notamment : 

  • le paramétrage de la température de départ d’eau ;
  • le choix du mode de fonctionnement ;
  • l’installation du fluide frigorigène ;
  • la programmation horaire ;
  • le dimensionnement et la compatibilité de la PAC avec les émetteurs de chauffage déjà installés. Par exemple, une PAC basse température offre un meilleur rendement si elle est associée à un plancher chauffant.

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FAQ : vos questions sur le SCOP d’une pompe à chaleur

Quel SCOP choisir pour bien chauffer son logement ?

Idéalement, optez pour une pompe à chaleur avec un SCOP supérieur à 4, gage d’un très bon rendement et d’une consommation maîtrisée. Plus le SCOP est élevé, plus la PAC sera économe et respectueuse de l’environnement.

Notez que la performance d’une pompe à chaleur impacte son prix, tout comme la surface à chauffer (100, 120 ou 200 m², par exemple) et son type (aérothermique, géothermique, hybride, avec panneaux solaires, etc.). Pour estimer le coût de votre projet, il est recommandé de demander au moins 3 devis à différents professionnels.

Quel type de pompe à chaleur offre le meilleur rendement ?

Les pompes à chaleur géothermiques (eau-eau) sont généralement les plus performantes, car elles exploitent la chaleur du sol ou des nappes phréatiques, dont la température reste stable toute l’année. À l’inverse, les PAC aérothermiques (air-air et air-eau) dépendent davantage des variations de la température extérieure, ce qui impacte leur rendement en hiver.

Pourquoi choisir une pompe à chaleur au SCOP élevé ?

Une pompe à chaleur avec un SCOP élevé est plus performante et consomme moins d’électricité pour produire la même quantité de chaleur. Par exemple, une pompe à chaleur avec un SCOP de 4 est quatre fois plus efficace qu’un radiateur électrique classique.

Un bon SCOP garantit aussi une usure réduite de l’appareil, une durée de vie plus longue et des coûts d’entretien limités. Enfin, choisir un modèle performant, c’est aussi faire un geste pour l’environnement. Comme la pompe à chaleur utilise une source d’énergie renouvelable (air, sol ou eau), elle émet peu de CO2, ce qui en fait un équipement écologique à privilégier aux chauffages fioul ou gaz.

Justine Dumont
Justine Dumont

Rédactrice experte rénovation énergétique

Rédactrice web engagée, Justine rejoint Hello Watt en 2024 avec deux objectifs en tête : informer les consommateurs sur la rénovation énergétique et partager des astuces pour les aider à réaliser des économies.