Quand et comment procéder au nettoyage d’une VMC simple flux ?

Comment nettoyer une VMC simple flux par étapes ?

Étape 1 : nettoyer le caisson d’extraction

C’est la pièce maîtresse de la VMC simple flux, puisqu’elle abrite le moteur et le ventilateur chargé d’aspirer l’air vicié. En général, le caisson est installé dans les combles, le grenier ou un placard technique.

Voici comment nettoyer soi-même son caisson d’extraction, même s’il reste conseillé de faire appel à un professionnel : 

1. couper l’alimentation électrique ;
2. ouvrir le capot du caisson, en dévissant les vis qui le maintiennent fermé ;
3. retirer les excès de poussière à l’aide d’un chiffon sec ;
4. laver les composants encrassés avec un chiffon microfibres ;
5. nettoyer les pales du ventilateur de la même façon ;
6. refermer le caisson.

Étape 2 : laver les bouches d’extraction

Ce sont les points d’aspiration de l’air vicié. Elles sont fixées au plafond ou sur le haut des murs des pièces humides. Elles sont particulièrement exposées aux poussières et aux graisses, notamment lorsqu’elles se situent dans la cuisine.

L’entretien des bouches d’extraction se fait en 6 étapes : 

1. prévoir une bassine d’eau tiède avec du liquide vaisselle ou un détergent doux ;
2. démonter les bouches d’extraction ;
3. les immerger et les laisser tremper une quinzaine de minutes ;
4. les frotter avec une brosse à poils souples ;
5. rincer abondamment à l’eau claire ;
6. laisser sécher complètement les bouches d’extraction avant de les remettre en place.

Étape 3 : dépoussiérer les grilles d’aération

Ce sont elles qui permettent à l’air sain de pénétrer dans le logement. Elles sont généralement installées au-dessus des fenêtres et des portes des pièces sèches. 

Pour nettoyer les grilles d’aération, voici la marche à suivre : 

1. démonter les grilles sans forcer ;
2. passer un chiffon humide sur les parties accessibles afin de retirer la poussière ;
3. utiliser une brosse à dent usagée pour frotter les interstices lorsque les grilles sont encrassées ;
4. retirer les obstacles qui pourraient empêcher l’air de circuler (toiles d’araignée, amas de poussière, détritus, etc.) ;
5. nettoyer les filtres si les grilles en sont équipées.

Étape 4 : vérifier et nettoyer les gaines

Les gaines, ou conduits, sont les tuyaux qui relient les bouches d’extraction au caisson central. Elles ne sont pas toujours accessibles, mais, lorsque c’est le cas, leur nettoyage permet à l’air de circuler convenablement. 

Voici comment nettoyer les gaines accessibles : 

1. inspecter visuellement les conduits à l’aide d’une lampe torche, pour repérer les éventuels trous, déboîtements ou signes de condensation ;
2. vérifier l’état de l’isolation ;
3. utiliser un chiffon sec ou un aspirateur à embout adapté pour retirer la poussière accumulée sur les parois extérieures ;
4. utiliser une brosse à manche long pour éliminer la crasse accessible ;
5. contrôler les raccords entre les conduits.

Pour l’entretien des conduits non accessibles, il vous faudra faire intervenir un professionnel. 

À quelle fréquence nettoyer une VMC simple flux ?

La fréquence d’entretien conseillée pour une VMC simple flux varie selon les composants. En moyenne, il est recommandé de suivre le calendrier suivant : 

Ces fréquences sont indicatives et peuvent varier selon la taille du logement, le nombre d’occupants, le taux d’hygrométrie et la qualité de l’air.

Quels sont les risques d’une VMC mal entretenue ?

Dégradation de la qualité de l’air

Une VMC encrassée ne remplit plus correctement sa fonction d’évacuation de l’air vicié, ce qui favorise l’apparition de moisissures, la présence d’acariens et l’accumulation de polluants. Ces désagréments peuvent être particulièrement nocifs pour les personnes souffrant d’allergies ou de problèmes respiratoires.

Problèmes d’humidité et de condensation

Une VMC défaillante n’évacue pas efficacement l’humidité due aux activités de la vie quotidienne telles que : 

• la respiration ;
• l’utilisation de la douche ;
• la cuisine ;
• le séchage du linge.

Cette condensation excessive favorise l’apparition de moisissures au niveau des murs et des plafonds. Ces signes ne doivent pas être négligés, car ils peuvent détériorer le bâti s’ils ne sont pas traités.

Surconsommation électrique

Un moteur encrassé doit fournir plus d’efforts pour maintenir un débit d’air optimal, ce qui entraîne une surconsommation électrique pouvant atteindre jusqu’à 30 %. Sur une année, cela peut représenter une hausse significative du montant de la facture d’électricité.

Usure prématurée de l’appareil

Un fonctionnement en surcharge permanent accélère l’usure des composants mécaniques de la VMC, en particulier les roulements du moteur qui peuvent rapidement s’altérer. Un entretien régulier est indispensable pour maximiser la durée de vie de son appareil.

Nuisances sonores

Tous les systèmes de ventilation émettent un léger bruit de fond pour pouvoir fonctionner. Toutefois, certains d’entre eux peuvent être le signe de dysfonctionnements, comme les sifflements, les bourdonnements, les claquements, les vibrations ou les grincements.

Risque d’incendie

Dans les cas extrêmes, une accumulation importante de poussières et de graisses dans le caisson d’extraction peut entraîner une surchauffe du moteur et déclencher un incendie. Même si ces cas sont rares, il convient d’être vigilant !

Nettoyage d’une VMC simple flux : les erreurs à éviter

Voici quelques précautions à prendre, pour assurer un entretien efficace et sans danger de sa VMC : 

• couper l’alimentation électrique avant toute manipulation ;
• ne pas utiliser de produit d’entretien agressif ;
• ne pas mouiller les composants électriques ;
• manipuler les éléments avec douceur, y compris pour le démontage ;
• respecter la fréquence d’entretien recommandée.

FAQ : vos questions sur le nettoyage d’une VMC simple flux

Pourquoi installer une VMC dans son logement ?

La pose d’une VMC permet de garantir un niveau de performance optimal, d’éviter l’usure et les pannes, de préserver la santé des habitants et de favoriser les économies d’énergie (pour les modèles hygroréglables et double flux). 

Quels sont les différents types de VMC ?

On distingue la VMC simple flux, qui se contente de renouveler l’air et la VMC double flux, qui récupère la chaleur de l’air extrait pour chauffer l’air entrant. 

Pour faire des économies d’énergie, il est conseillé de se tourner vers un modèle simple flux hygroréglable, c’est-à-dire capable d’adapter son débit aux taux d’humidité ambiant, ou vers une VMC double flux.

Combien coûte une VMC ?

Le prix d’une VMC simple flux varie de 150 à 400 € TTC pour un modèle autoréglable et de 400 à 900 € pour un appareil hygroréglable. Comptez 350 à 1 500 € TTC supplémentaires pour l’installation.

Le prix d’une VMC double flux est compris entre 1 300 et 3 100 € TTC hors pose et 2 300 et 4 600 € pose comprise.