L'extinction nocturne de l'éclairage public gagne du terrain en France. Selon une étude du Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) publiée cette semaine, 62 % des 19 262 communes analysées pratiquent désormais une extinction totale en cœur de nuit, soit 35 % de l'ensemble des communes françaises (34 900 communes).

RTE (Réseau de transport de l’électricité) présente un bilan électrique très positif pour le 1ᵉʳ semestre 2025 avec une production décarbonée record et des perspectives estivales très favorables. Malgré la flambée des prix sur les marchés de gros, la France maintient 95 % de production bas-carbone et devrait passer un été sans tension sur le réseau d'électricité.

Des chercheurs de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et du CNRS (Centre national de recherche scientifique) ont localisé plus de 3 350 fûts de déchets nucléaires dans les profondeurs de l’Océan Atlantique. Bien qu’aucune fuite n’ait été décelée, des analyses sont prévues pour évaluer l'impact environnemental de ces déchets.

L'intelligence artificielle (IA) consommera 3 % de l'électricité mondiale d'ici 2030. Face à cette explosion énergétique, le secteur multiplie les innovations : refroidissement liquide, puces optimisées et algorithmes plus efficaces. Mais suffiront-elles à contenir cette croissance intense ?

Malgré des objectifs climatiques ambitieux, la France voit le rythme de baisse de ses émissions de gaz à effet de serre nettement ralentir.

Après une baisse de 6,8 % en 2023, les émissions de CO²  françaises n’ont baissé que de 1,8 % en 2024. Ce ralentissement, confirmé par le rapport du Citepa (Centre Interprofessionnel Technique d'Études de la Pollution Atmosphérique), éloigne la France de ses objectifs climatiques. Si le secteur de l’énergie continue de performer en la matière, ceux du transport et du bâtiment sont à la traîne.

La France poursuit activement le déploiement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques avec 168 055 points de charge disponibles au 30 avril 2025.

Dès août 2025, près de 2 millions de foyers refusant le compteur Linky devront payer jusqu’à 63,72 € par an.

Selon les dernières projections de l'AIE (Agence internationale de l'énergie), la consommation mondiale d'électricité devrait connaître une croissance annuelle de 4 % jusqu'en 2027. 

La Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) a annoncé le montant exact des frais supplémentaires dont devront s’acquitter les  foyers refusant l'installation du compteur Linky à partir du 1ᵉʳ août 2025.