Passoires énergétiques : Île-de-France en tête

Cette étude du SDES (Service des données et études statistiques) révèle qu’environ 40 % de cette baisse résulte de la réforme du calcul du DPE (diagnostic de performance énergétique) pour les petites surfaces, tandis que la moitié de la réduction concerne le parc locatif privé, où le taux passe de 30,7 à 29,3 %.

Les écarts sont marqués selon le statut d’occupation :

• 14 % chez les propriétaires occupants (2,5 millions) ;
• 13,8 % dans le locatif privé (1,1 million) ;
• seulement 5,8 % dans le parc social (0,3 million).

Une simulation prévoit une baisse supplémentaire de 700 000 passoires énergétiques avec la modification du facteur de conversion en énergie primaire de l'électricité, prévue au 1ᵉʳ janvier 2026.

Si cette réforme était déjà appliquée, seuls 3,2 millions de logements (10,4 % du parc) seraient classés F ou G. Les classes C et D représentent actuellement la majorité du parc avec respectivement 27,2 et 33,7 % des résidences principales.

Des disparités importantes apparaissent selon les régions et les caractéristiques des logements :

• l'Île-de-France affiche le taux le plus élevé avec 17,4 % de passoires énergétiques, notamment en raison de la forte proportion de petites surfaces dans la région ;
• les logements chauffés au fioul restent les plus énergivores avec 42 % classés F ou G ;
• les bâtiments construits avant 1975 demeurent les plus concernés, avec 26,7 % de passoires pour ceux bâtis avant 1948 et 18,3 % pour les constructions entre 1948 et 1974.