Paradoxe énergétique : la surproduction d'électricité coûte des millions à la France !

Écrit par Ghaniya Serier, Rédactrice experte énergie le 29 avril 2025 à 18:15
Temps de lecture : 1 min

Alors qu'en 2022 la France appelait à la sobriété énergétique, elle se retrouve aujourd'hui confrontée à un paradoxe inédit : une surproduction d'électricité qui coûte des millions et oblige parfois les producteurs à payer pour exporter leur énergie.

La France fait face à un paradoxe énergétique sans précédent, caractérisé par une surproduction d'électricité qui a engendré des pertes estimées à 80 millions d'euros en 2024. Cette situation résulte d'une combinaison de facteurs :

  • l'augmentation significative de la production d'énergie solaire avec des pics de production entre midi et 16h ;
  • le développement continu des éoliennes ;
  • le retour à la normale des centrales nucléaires.

Face à cette situation, le Réseau de Transport d'Électricité (RTE) se trouve confronté à un défi majeur pour maintenir l'équilibre entre l'offre et la demande. En effet, lorsque les prévisions des producteurs sont imprécises, RTE doit souvent intervenir en suspendant certaines productions et en indemnisant les opérateurs à tarif élevé. Sans prévisions exactes, ces coûts finissent par impacter les consommateurs en aggravant la précarité énergétique

Plusieurs solutions sont donc à l'étude, notamment une réforme des heures pleines et creuses pour s'adapter aux pics de production des énergies renouvelables. En effet, des heures creuses seront déplacées en journée (entre 11h et 17h) pour coïncider avec les pics de production solaire. Cette évolution prendra place de manière progressive à partir de novembre 2025.

Ghaniya Serier
Ghaniya Serier

Rédactrice experte énergie

Étudiante en Master de Rédaction Professionnelle, Ghaniya rejoint Hello Watt en 2025 pour traiter des sujets liés à l’énergie. Passionnée par la création de contenu, elle se donne pour mission d’informer et guider les consommateurs vers des choix plus responsables et durables.

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