Près de 40 % des ménages en logement social souffrent de la chaleur

Une enquête de l'Ancols parue ce mardi a révélé que 38 % des ménages du parc social ont souffert de la chaleur durant l'été 2024. Selon l'étude, cet inconfort est principalement lié à l'absence de protections passives dans les logements, telles que des volets ou des brise-soleils. 

Bien que ces dispositifs permettent de limiter l'impact thermique en réduisant la chaleur intérieure, ils ne suffisent toutefois pas toujours à éliminer l'inconfort. Ainsi, le phénomène de "bouilloire thermique" est particulièrement marqué dans le sud de la France (51 %) et dans les départements d'outre-mer, notamment la Guyane (74 %). Dans le nord, la part de ménage indiquant souffrir de la chaleur est plus faible, de l’ordre de 36 %.

Les petits logements, comme les studios (T1), sont d’autant plus impactés par ce phénomène, car ce type de construction offre peu de possibilités pour créer des courants d'air, un autre moyen permettant d’améliorer la sensation de confort thermique. 

Enfin, l'étude souligne que l’inconfort d’été n’est pas corrélé avec la date de construction des logements, contrairement à l’inconfort d’hiver. Néanmoins, les passoires thermiques où il fait froid l’hiver sont aussi souvent des bouilloires thermiques en période estivale.