Le chèque énergie 2023 sera versé “à partir du 21 avril”
Après avoir annoncé quelques semaines de retard sur l’envoi du chèque énergie 2023, le gouvernement a informé qu’il sera versé à partir du 21 avril.
Résumé
- La date d’envoi du chèque énergie a finalement été précisée. Les envois débuteront demain, le 21 avril 2023.
- La Cour des comptes demande au gouvernement de stopper son modèle du “quoi qu’il en coûte” et de se concentrer sur le redressement des finances publiques.
Quand sera-t-il possible de toucher le chèque énergie ?
Le chèque énergie est une aide envoyée généralement fin mars, qui a pour but d’aider les foyers modestes à régler leurs factures énergétiques.
Cette aide est tout particulièrement attendue après l’augmentation du prix du gaz et d’électricité, respectivement au 1er janvier et 1er février dernier. Mais cette année, le gouvernement avait informé que l’envoi du chèque énergie aurait quelques semaines de retard.
Finalement, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher a précisé sur RMC que l’aide sera versée à partir de demain, le 21 avril 2023.
Le dispositif du chèque énergie concerne les 20 % des ménages les plus modestes, soit 5,8 millions de foyers bénéficiaires. Aucune démarche n’est à entreprendre, le versement est automatique et s’élève de 48 à 200 € selon le niveau de revenus.
À ce chèque énergie s’ajoutent de nouvelles aides pour lutter contre l’inflation du prix de l’énergie :
- un chèque exceptionnel, versé fin 2022 à 12 millions de foyers ;
- un chèque fioul de 100 à 200 € sous conditions de revenus ;
- un chèque bois de 50 à 200 € sous conditions de revenus ;
- une indemnité carburant de 100 € pour les 10 millions de travailleurs les plus modestes.
La ministre rappelle aussi que les Français sont bien lotis comparés aux voisins européens.
Vos factures de chauffage sont trop chères ?
Installez une PAC air-air pour réduire votre consommation d’énergie et profiter du confort thermique idéal !
La fin de l’ère du “quoi qu'il en coûte”
Toutes ces aides ainsi que le bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité ou encore les remises à la pompe ont un coût et il est de 43 milliards d’euros nets sur deux ans.
Certes, la France a réussi à contenir la hausse des prix et affichait l’année dernière le taux d’inflation le plus faible de la zone euro, mais un redressement des finances publiques s’impose à présent.
La Cour des comptes a encouragé vendredi le gouvernement et notamment le ministère de la Transition énergétique à arrêter “définitivement” les dispositifs “quoi qu’il en coûte”.
Elle a aussi conseillé de faire du redressement des finances publiques “une priorité nationale”. En effet, elle reproche au gouvernement de manquer d’ambition sur le sujet après les différentes crises successives subies.
Ecrire un commentaire