Le blog de l'énergie par Hello Watt

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ÉNERGIES RENOUVELABLES

Kits solaires : analyse détaillée de leur rentabilité

Dans la multitude d'options solaires disponibles aujourd'hui, les kits photovoltaïques Plug & Play se démarquent par leur simplicité d'installation, leur coût abordable et leur branchement rapide et facile. Ils représentent une solution accessible pour ceux qui souhaitent faire un premier pas vers l'énergie solaire et réduire leur facture d’électricité. Mais une question se pose : ces kits solaires sont-ils vraiment rentables pour les particuliers ?

En résumé :

  • Les kits solaires Plug & Play sont très rentables pour de petites installations, composées d’un seul panneau avec une puissance d’environ 400 Wc. Dans ce cas, si vous parvenez à consommer toute l’énergie produite, vous pourrez espérer un retour sur investissement en 4 ans.
  • Pour des puissances moyennes allant de 800 Wc à 3 kWc, la rentabilité se situe entre 5 et 10 ans, ce qui est comparable aux installations classiques. À ce niveau, l'énergie produite peut dépasser votre talon de consommation, ce qui naturellement rallonge le temps nécessaire pour amortir l'investissement.
  • Pour des puissances supérieures à 3 kWc, il devient plus avantageux de faire appel à un installateur certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cela vous permet de bénéficier d'aides financières et d'optimiser la conception du système pour maximiser la rentabilité sur le long terme.

Claire Dubas, 20 août 2024

MARCHÉ DE L'ÉNERGIE

Butagaz par Ekwateur : la nouvelle offre d’électricité verte sur le marché

Après avoir stoppé son activité lorsque le marché de l’énergie traversait une période de crise, entre 2021 et 2023, le fournisseur Butagaz revient sur le devant de la scène en collaboration avec Ekwateur.

L’offre d’énergie Butagaz par Ekwateur est :

  • certifiée verte par des Garanties d’Origine ;
  • à prix fixe 2 ans (prix du kWh HT) ;
  • 22 % moins chère que le tarif réglementé.

Madeleine Toumazet, 12 août 2024

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Confort d’été : comment optimiser son logement pour affronter la chaleur ?

Lorsque l’on parle de travaux d’isolation, on pense généralement au confort hivernal, mais l’inconfort lié aux pics de chaleur devient une préoccupation de plus en plus importante. Comment adapter son logement aux températures extrêmes

En résumé :

  • On parle d’inconfort thermique lorsque la température intérieure dépasse 28°C en journée, et 26°C la nuit. 
  • Pour protéger son logement de la chaleur, des gestes simples peuvent être adoptés : fermer fenêtres et volets, créer des courants d’air, installer des ventilateurs
  • Pour les logements mal isolés où ces gestes ne suffisent pas, il faut envisager d’isoler en priorité ses combles, ses murs et ses fenêtres, en privilégiant des matériaux adaptés aux pics de chaleur. 
  • La pompe à chaleur air-air, aussi connue sous le nom de climatisation réversible, est également une solution efficace pour rafraîchir son logement en consommant moins d’énergie que les systèmes de climatisation traditionnels

Juliette Mariani, 9 août 2024

MARCHÉ DE L'ÉNERGIE

Augmentation de 2 % du prix repère de la CRE en août 2024

Chaque mois, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) publie le prix repère de vente (PRVG), indice de référence pour le prix du gaz depuis la suppression du Tarif Réglementé de Vente (TRVG). En ce mois d’août 2024, le prix repère augmente d’environ 2 % alors qu’il avait déjà connu une hausse importante, de 11,7 % en moyenne, au début de l’été.

Simon Desimpel, 1 août 2024

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Batteries virtuelles : sont-elles aussi rentables que la revente du surplus à EDF OA ?

Le stockage virtuel est-il une solution rentable pour les propriétaires de panneaux solaires ? Hello Watt a mené une étude comparative de sept offres permettant de valoriser son surplus, proposées par EDF OA, JPME, Urban Solar Energy et MyLight Systems. Dans la plupart des cas, ces offres s’avèrent moins rentables que la revente à EDF OA, qui ouvre le droit à la prime à l’autoconsommation, et surtout plus risquées.

En résumé : 

  • La revente de surplus à EDF OA reste aujourd’hui la solution la plus avantageuse pour les particuliers pour valoriser leur surplus
  • Deux offres de batteries virtuelles, proposées par JPME (qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête de la Répression des fraudes) et Urban Solar Energy, s'avèrent aussi rentables que la revente à EDF OA. Toutefois, l’instabilité des coûts et la complexité de ces offres n’en font pas les solutions les plus sûres.
  • Le système de stockage avec des batteries physiques reste moins rentable que les autres solutions, mais l'arrivée sur le marché de batteries plus performantes et proposant de meilleures garanties, ainsi que l’augmentation future du prix de l'électricité pourraient en faire des solutions très rentables à moyen terme

Juliette Mariani, 31 juillet 2024

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Rénovation énergétique : un 1ᵉʳ semestre 2024 très en deçà des objectifs

L’Agence nationale de l’habitat (Anah) a publié les chiffres du 1er semestre 2024 de MaPrimeRénov’, le principal dispositif d’aides à la rénovation énergétique. La réforme du 1er janvier 2024 n’a pas porté ses fruits : si le nombre de dossiers pour des rénovations globales a bien augmenté de 30 %, il reste très inférieur aux objectifs fixés, tandis que les rénovations par geste accusent une chute vertigineuse.

En résumé : 

  • 160 000 logements rénovés au 1ᵉʳ semestre 2024.
  • -56 % de dossiers déposés pour la rénovation par geste au S1 2024 par rapport au S1 2023.
  • +32 % de dossiers déposés pour la rénovation d’ampleur sur la même période.
  • Avec 35 000 dossiers engagés et 20 000 logements rénovés, l’objectif de 140 000 rénovations d’ampleur en 2024 est encore loin.
  • 1 milliard d’euros d’aides ont été accordés, dont 760 millions déjà payés, sur un budget de 4 milliards.  
  • 69 % des bénéficiaires ont des revenus modestes ou très modestes.

Juliette Mariani, 26 juillet 2024

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Solaire : plus le nombre d’installations grimpe, plus les aides chutent !

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié les nouveaux montants de la prime à l’autoconsommation et des tarifs de vente du surplus pour toutes les installations photovoltaïques raccordées entre le 1er août et le 31 octobre 2024.

Sans surprise, c’est une douche froide pour les particuliers qui voient la prime à l’autoconsommation encore une fois rabotée. Cependant, pas d’inquiétude si vous envisagez d’installer des panneaux solaires en 2024 : avec l’augmentation des prix de l’électricité et la baisse du prix des panneaux, l’autoconsommation est plus rentable que jamais

En résumé : 

  • La prime à l’autoconsommation enregistre une baisse de 13 % (≤ 3 kWc) et de 17 % (≤ 9 kWc) par rapport au trimestre précédent. La baisse sur un an atteint 40 %
  • Les tarifs de vente du surplus baissent de 0,25 centimes d’euro par kWh
  • Cette baisse s’explique par un mode de calcul basé sur des objectifs d’installation datant de 2019
  • Hello Watt propose de mieux cibler les aides et d’instaurer des montants fixes pour faciliter la planification des projets
  • Le solaire photovoltaïque reste plus rentable que jamais du fait de l'augmentation des prix de l'électricité et de la baisse du prix du matériel

Juliette Mariani, 26 juillet 2024

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Le photovoltaïque au beau fixe avec un excellent 1ᵉʳ semestre 2024

Le secteur du solaire photovoltaïque poursuit sa forte croissance, avec 1 977 MW de puissance raccordée au réseau depuis janvier 2024. Cette croissance, amorcée durant l’année record 2023, est soutenue par la hausse du prix de l’électricité et la baisse du prix du matériel (panneaux et onduleurs). Résultat : les panneaux sont de plus en plus nombreux à fleurir sur les toits des Français, avec 872 000 foyers équipés à l’heure actuelle.

En résumé : 

  • Enedis a enregistré 1 977 MW raccordés au réseau depuis le début de l’année. 
  • Près de 115 000 installations résidentielles ont été raccordées sur la même période.
  • 872 000 foyers français sont désormais équipés de panneaux photovoltaïques.
  • On installe dix fois plus de panneaux en 2024 qu’en 2020

Juliette Mariani, 24 juillet 2024

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Quel est le bilan carbone d'un panneau solaire photovoltaïque ?

Bien que l’électricité photovoltaïque soit une source d’énergie décarbonée, la fabrication, le transport et le recyclage des panneaux solaires photovoltaïques sont à l’origine d’importantes émissions de CO2. Alors, quel est le véritable bilan carbone d'un panneau solaire photovoltaïque ?

En résumé

  • Le bilan carbone d'un panneau solaire photovoltaïque est la mesure des émissions totales de gaz à effet de serre, exprimées en équivalent dioxyde de carbone (CO2eq), générées tout au long de son cycle de vie, depuis la fabrication jusqu'au démantèlement.
  • En fonction de son lieu de production et du type de cellule, le bilan carbone d’un panneau solaire photovoltaïque est compris entre 25,2 et 43,9 g CO2eq/kWh.
  • La fabrication des panneaux solaires photovoltaïques (PV), incluant l'extraction et la purification du silicium, la fabrication des cellules et l'assemblage des panneaux, est la phase la plus énergivore, représentant à elle seule 60 % des émissions de CO2. En comparaison, le transport ne représente qu’environ 5 % des émissions totales.
  • Le temps de retour carbone (TRC) est le délai nécessaire pour que le panneau compense les émissions de CO2 liées à sa fabrication, tandis que le temps de retour énergétique (TRE) indique le temps requis pour que le panneau génère une quantité d'énergie égale à celle consommée pour sa fabrication.

Jade Sebastien, 18 juillet 2024

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

MaPrimeRénov' : Le 1ᵉʳ décret de relèvement des seuils est publié

Le gouvernement français a initié la publication de deux décrets visant à augmenter les plafonds de prise en charge des travaux de rénovation énergétique, afin de faire baisser le reste à charge.

En résumé :

La publication des deux décrets visant à augmenter les plafonds de prise en charge des travaux de rénovation énergétique pour MaPrimeRénov’ se concrétise.

Le premier décret, qui devrait entrer en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2025, prévoit une hausse des plafonds de :

  • 60 à 80 % pour les ménages intermédiaires ;
  • 40 à 50 % pour les ménages supérieurs.

En ce qui concerne le second décret, il prévoit une augmentation des plafonds de prise en charge pour les foyers modestes de 80 à 90 %. Ce même décret devrait également faciliter le cumul des aides entre l’éco-prêt à taux zéro et MaPrimeRénov’ Parcours accompagné.

Cassandra Jemma-Penneau, 17 juillet 2024

MARCHÉ DE L'ÉNERGIE

Le Gouvernement bloque la hausse du prix de l’électricité prévue pour le 1ᵉʳ août

Le 15 juillet 2024, le Gouvernement annonçait son souhait de ne pas augmenter les prix de l’électricité à la date du 1ᵉʳ août 2024, en dépit des recommandations de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie). Explications.

À quoi s’attendre en août 2024 ?

  • Le Gouvernement a indiqué qu’il n’y aurait pas de hausse des tarifs de l’électricité au 1ᵉʳ août 2024.
  • Les ménages éviteront une hausse de 10 à 40 euros sur leur facture annuelle d’électricité.
  • Cette décision va à l’encontre des recommandations de la CRE, qui prévoyaient une hausse  (+ 4,8 %) du TURPE, le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité.

Madeleine Toumazet, 16 juillet 2024

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

L’État va-t-il augmenter les plafonds de MaPrimeRénov’ ?

Le ministère du Logement a confirmé auprès de plusieurs sources une annonce de l’Informé : l’État prévoit effectivement la publication de deux décrets concernant MaPrimeRénov’. Ces décrets contiendraient des propositions visant à augmenter les plafonds de cette aide à la rénovation énergétique, dans le but de diminuer davantage le reste à charge pour certains ménages.

En résumé :

  • À ce jour, les plafonds des dépenses éligibles pour MaPrimeRénov’ donnent lieu à un écrêtement des aides. Les ménages se retrouvent donc avec un reste à charge conséquent, malgré les nombreuses aides disponibles.
  • Le Gouvernement va publier deux décrets pour encourager à nouveau les projets de rénovation énergétique ainsi que les demandes pour MaPrimeRénov’.
  • Le premier décret, qui devrait entrer en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2025, permettra de rehausser les plafonds d’écrêtement de MaPrimeRénov’ et donc de réduire le reste à charge.
  • Le second décret, qui n’a pas encore été soumis au Conseil d’État, devrait permettre de faciliter le cumul d’aides, notamment en systématisant le cumul entre MaPrimeRénov’ et l’éco-prêt à taux zéro.

Cassandra Jemma-Penneau, 15 juillet 2024