Quel est le prix du gaz en France ?

Quel est le prix du gaz en avril 2025 ?

Prix du gaz en avril 2025 : un niveau record

Le prix repère du gaz a bondi en juillet 2024, avec une hausse moyenne de 11,7 %. Cela représente une augmentation de 124 € sur la facture annuelle d’un ménage. Depuis, il a augmenté quasiment tous les mois - à l’exception de septembre (-1 %) et novembre 2024 (-1 %), mars 2025 n’ayant pas échappé à la règle. L’augmentation se poursuit en avril avec 2,17 % de hausse en moyenne pour le prix du kWh au PRVG. Le prix de l’abonnement, en revanche, reste stable pour le 9ème mois consécutif.

Le prix du kWh de gaz payé actuellement par les consommateurs est plus haut que celui atteint par le tarif réglementé pendant la crise de l’énergie. Pour rappel, le bouclier tarifaire du gaz avait permis de plafonner la hausse des prix, mais ceux-ci avaient toutefois atteint des niveaux élevés, avec 0,1283 €/kWh pour l’eau chaude et la cuisson, et 0,1049 €/kWh en moyenne pour le chauffage.

Pour avril 2025, le niveau moyen du prix repère est de 0,153 €/kWh pour la cuisson et l’eau chaude, tandis qu’il atteint 0,1241 €/kWh pour le chauffage. Si le prix du kWh calculé par la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) est à un niveau inédit, les prix sur les marchés de gros, bien qu’élevés, n’ont pas atteint les niveaux records de 2021/2022 : 

• au 10 mars 2025, le prix moyen du MWh de gaz pour une livraison en avril (M +1) avoisinait les 39 € ;
• ce prix moyen a atteint 46 €/MWh en 2021 ;
• au plus fort de la crise, en 2022, il s’est élevé au niveau sans précédent de 83 €/MWh.

Pourquoi les prix augmentent-ils autant ?

Plusieurs facteurs expliquent l’augmentation des prix du gaz et leur niveau élevé actuel : 

Des températures hivernales particulièrement basses

Alors que les stocks de gaz étaient au maximum au début de l’automne, ils affichaient un niveau anormalement bas à la mi-février, en raison d’un début d’année 2025 particulièrement froid. Début février 2025, les stocks européens étaient déjà descendus à 63 % de leur capacité tandis qu'ils étaient encore à 78 % à la même période l’année dernière.

Le cas de la France est encore plus préoccupant, avec des stocks remplis à 25 % à peine à la mi-février.

En effet, les premiers mois de l’année 2025 ont été très froids, avec des pics à -5 °C début janvier et une grosse vague de froid polaire à la mi-février. Ces conditions climatiques ont logiquement fait augmenter la consommation d’énergie pour le chauffage. Les stocks de gaz ont ainsi été consommés en quantité, soit directement pour le chauffage au gaz, soit pour produire de l’électricité nécessaire pour le chauffage.

Une augmentation des coûts d’approvisionnement

Depuis plus d’un an, les prix du gaz augmentent en raison d’une hausse des coûts d’approvisionnement des fournisseurs. Cela signifie que les prix du gaz sur les marchés de gros sont de plus en plus importants et que cela se répercute sur la facture des consommateurs.

Le contexte géopolitique explique grandement cette hausse des coûts d’approvisionnement, avec une flambée amorcée en 2022 au moment du début de la guerre en Ukraine. La baisse des exportations de gaz russe a fait grimper les prix et ce phénomène se poursuit encore aujourd’hui.

En effet, la fin du contrat de transit du gaz entre la Russie et l’Ukraine au mois de janvier 2025 est l’une des causes des augmentations de ce début d’année. Pour pallier cette baisse de l’importation du gaz venu de Russie, l’Europe a dû diversifier ses sources d’approvisionnement en achetant notamment du GNL (Gaz Naturel Liquéfié) à des pays exportateurs comme les États-Unis ou le Qatar.

L’alimentation des marchés européens en GNL, s’il permet de se répondre aux besoins des consommateurs, impacte les marchés à la hausse pour plusieurs raisons : 

• les pays européens sont en concurrence avec d’autres marchés comme l’Asie ou l’Australie ;
• l’importation de GNL nécessitent des infrastructures de transport, de stockage et de regazéification, dont l’Europe ne disposaient pas en quantité suffisante. Des investissements ont été réalisés, notamment avec l’ouverture d’une unité méthanière au Havre, et sont répercutés sur les prix.

Une baisse de la consommation qui pèse sur les coûts d’entretien du réseau

La consommation de gaz est en baisse continue en France depuis plusieurs années, ce qui produit un effet inflationniste pour ceux qui utilisent encore cette énergie. En effet, les coûts d’entretien du réseau étant répartis sur un plus petit nombre de consommateurs, la part de chacun s’en trouve augmentée.

Ainsi, les tarifs d’acheminement et de stockage ont augmenté en avril 2024, et les tarifs d’accès au réseau de distribution ont quant à eux connu une hausse en juillet 2024.

1. L’ATRT8, la nouvelle version de l’ATRT (accès des tiers aux réseaux de transport du gaz naturel), en vigueur pour la période 2024/2027, a augmenté de 8 % ;
2. l’ATS3, la nouvelle version de l’ATS (accès des tiers aux stockages de gaz naturel), en vigueur pour 2024/2027, a gagné 20 % ;
3. l’ATRD7, la dernière mouture de l’ATRD (accès des tiers aux réseaux de distribution) en vigueur pour la même période, a quant à lui augmenté de 27,5 % en moyenne.

Quelles sont les prévisions pour les prix du gaz ? 

Au regard des stocks et des prévisions climatiques, la tendance est à la poursuite de l’augmentation des prix, au moins jusqu’en juin. Un peu d’optimisme est toutefois permis pour la seconde partie de l’année, notamment en raison des niveaux en baisses des contrats à terme pour fin 2026 et fin 2027.

Ces contrats futurs, dont le prix d’achat est fixé en avance pour une livraison à venir, sont effectivement en baisse. Si cela peut permettre une stabilisation du marché, cela ne garantit pas que d’autres facteurs ne puissent pas faire grimper les prix à nouveaux.

En effet, certains experts estiment que nous nous dirigeons vers une nouvelle crise de l’énergie, spécifiquement en raison de nouvelles réglementations environnementales. L’obligation pour les fournisseurs d’intégrer du biogaz dans leurs offres pourraient faire augmenter les prix, car ce dernier est plus cher que le gaz naturel.

Par ailleurs, l’ouverture d’un nouveau marché carbone (ETS3) en 2027, pourrait également tirer les tarifs vers le haut en raison de taxes sur les énergies fossiles dont le gaz fait partie.

Il ne s’agit cependant que d’hypothèses et de nombreux éléments peuvent influencer les marchés dans un sens comme dans l’autre.

Historique du prix repère du gaz

Depuis la suppression du tarif réglementé de vente du gaz (TRVG), le 30 juin 2023, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) publie mensuellement le prix repère de vente du gaz (PRVG). Celui-ci remplace le TRVG en tant que tarif de référence sur le marché. Ainsi, de nombreux fournisseurs de gaz naturel ont choisi d’y indexer leurs offres.

Actuellement, le prix repère moyen est de 0,1241 €/kWh TTC pour le chauffage et de 0,1530 €/kWh TTC pour la cuisson et l’eau chaude. Découvrez ci-dessous l’historique complet du prix repère du gaz, depuis sa création :

Source : Commission de Régulation de l’Énergie, Grille du prix repère de vente du gaz sur la zone de GRDF, Prix par kWh moyen

Quel est le prix du gaz sur le marché de gros ?

Pour les particuliers, il est plus qu’utile de comparer leur contrat de gaz au prix repère de vente, notamment, car les prix sur le marché de gros évoluent quotidiennement !

Afin de vous faire une idée du prix du MWh en avril, nous vous invitons à consulter le graphique ci-dessous. Vous y trouverez une représentation de l’évolution du prix PEG (Point d’Échange Gaz) au cours des derniers mois.

Prix du gaz naturel au tarif réglementé : l’offre historique n’existe plus

Les tarifs réglementés du gaz naturel ne sont plus commercialisés depuis novembre 2019. La disparition des tarifs réglementés du gaz est effective depuis le 30 juin 2023. Près de 4 millions de consommateurs ont ainsi dû trouver une nouvelle offre de gaz ou ont été basculés sur l'offre Passerelle d'Engie.

Notez qu'en prévention de leur suppression, la CRE avait annoncé la publication mensuelle d'un prix repère du gaz. Le PRVG s'impose donc comme le nouveau tarif de référence pour le gaz en France.

Attention : la grille tarifaire ci-dessus présente, à titre indicatif, les derniers prix du TRV en vigueur. Cette offre n’est plus commercialisée par le fournisseur historique Engie.

Prix du gaz : comprendre les grilles tarifaires et ses factures

Comment lire la grille des prix du gaz ?

Les grilles tarifaires du gaz peuvent être délicates à déchiffrer, car plusieurs éléments influencent le prix du gaz :

1. votre classe de consommation ;
2. votre zone tarifaire.

Les classes de consommation du gaz (Base, B0, B1…)

La consommation annuelle d’un logement en gaz détermine aussi son prix du kWh. C’est le système des classes de consommation. Il en existe quatre pour le secteur résidentiel, qui sont détaillées dans le tableau ci-dessous.

* Attention : certains fournisseurs pratiquent des seuils de consommation différents. Il est par exemple de plus en plus fréquent de retrouver le cas suivant : B0 = entre 1 001 et 4 000, B1 = entre 4 001 et 6 000

Un logement avec une consommation en gaz faible (classe Base ou B0) paiera un prix du kWh plus élevé qu’un ménage chauffé au gaz (B1 ou B2i). Par ailleurs, le prix de l’abonnement est généralement plus élevé pour les logements qui ont une consommation plus importante.

Les zones tarifaires du gaz

Saviez-vous que le prix du gaz était différent selon les communes ? Le territoire est ainsi divisé en 6 zones tarifaires. Les zones de gaz servent à prendre en compte les difficultés d’approvisionnement liées à l’éloignement de certaines communes du réseau de distribution.

• Zone 1 : Lyon, Nantes, Marseille, Lille, Laval, Tours...
• Zone 2 : Paris, Rennes, Caen, Limoges, Toulon...
• Zone 3 : Nice, Perpignan, Chartres...
• Zone 4 : Gap, Paimpol, Bourseul...
• Zone 5 : Aurillac, Pornic, Albertville...
• Zone 6 : Maroilles, Villeroy, Beaumont...

Plus votre commune est proche des principaux axes de transport, moins le prix du gaz est élevé. À l’inverse, si vous vous situez en zone reculée, le prix du gaz sera plus élevé. Notez que depuis quelques années, certains fournisseurs appliquent une tarification identique quelle que soit la zone, tandis que d’autres proposent leur propre zonage du territoire français. Il convient donc de vérifier la grille tarifaire de votre fournisseur pour savoir dans quelle zone vous êtes situé.

Quelles données de prix contient ma facture de gaz ?

Votre facture de gaz contient plusieurs éléments de prix, vous permettant de comprendre votre consommation de gaz en détail. Les factures se découpent notamment en deux parties :

1. l’abonnement de gaz, qui est la part fixe que vous payez tous les mois ;
2. le prix du kilowattheure (kWh), dont le montant final dépend de votre consommation de gaz.

Vous y retrouverez par ailleurs le détail de votre consommation de gaz, ainsi que toutes les taxes (CTA, TICGN, TVA) qui y sont appliquées.

Comment les prix du gaz sont-ils fixés ?

Qui fixe les prix du gaz naturel ?

Historiquement, les prix du gaz sont fixés par l’État. Ils étaient ensuite proposés par Engie (anciennement GDF puis GDF Suez) à travers son offre de gaz au tarif réglementé.

Une autorité indépendante, créée en 2000, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), est quant à elle chargée de surveiller le marché de l’énergie et de veiller au bon déroulement de la concurrence. Elle fait aussi office d’intermédiaire en cas de litiges entre des particuliers et des acteurs du marché.

Depuis la suppression du tarif réglementé de vente du gaz naturel, en juin 2023, la CRE publie chaque mois le prix repère de vente du gaz (PRVG), qui sert d’indice de référence à la plupart des fournisseurs. Aussi, la plupart des fournisseurs de gaz se basent sur le PRVG pour proposer des remises ou indexer leurs offres.

Comment le prix du gaz est-il calculé ?

Le coût de la matière première n’est pas le seul élément à prendre en compte dans le calcul des prix du gaz. Près de 40 % du montant de votre facture sont en fait liés au coût de fourniture ou d’approvisionnement, autrement dit aux achats de gaz sur les marchés mondiaux. Celui-ci dépend donc en grande partie de facteurs externes tels que la demande mondiale en énergie ou la géopolitique.

La guerre en Ukraine et les sanctions qui ont été prises contre la Russie ont fait drastiquement baisser l’approvisionnement européen en gaz russe, ce qui a eu pour conséquence de faire augmenter les prix sur les marchés de gros. Les pays européens étant obligés de s’approvisionner auprès d’autres pays exportateurs (Qatar, États-Unis), ils sont entrés en concurrence avec d’autres pays importateurs, faisant, une fois de plus, augmenter les prix.

Viennent ensuite des coûts structurels liés à la distribution, au transport ou au stockage du gaz. Ces derniers sont strictement encadrés par la CRE, qui veille à ce qu’aucun fournisseur ne soit avantagé. 

Enfin, on retrouve les taxes sur le gaz naturel qui sont au nombre de trois :

1. la TVA est une taxe qui touche presque tous les produits et services, le gaz compris. C’est elle qui pèse le plus lourd puisqu’elle représente 14 % de votre facture de gaz. Elle est appliquée sur la CTA (Contribution Tarifaire d'Acheminement) ainsi que sur votre consommation totale ;
2. l’accise sur le gaz naturel ou Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel (TICGN) compte pour 11 % du prix du gaz. Cette taxe est plus complexe puisqu’elle regroupe plusieurs éléments. Elle est prélevée par les douanes, la France ne produisant pas de gaz naturel, il faut l’importer. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2017, elle touche aussi le biométhane ;
3. la CTA (Contribution Tarifaire d'Acheminement) est une taxe sur le transport du gaz. Elle ne représente que 3 % du coût global.

Comparatif du prix du gaz chez les fournisseurs alternatifs

Les fournisseurs alternatifs de gaz proposent aujourd’hui de nombreuses offres de gaz naturel. Pour les désigner, on parle généralement d’offres de marché. Leur prix est fixé librement par les fournisseurs en fonction de leurs coûts de fonctionnement. 

On peut distinguer deux principales sortes d’offres :

1. les offres indexées, soit au prix repère du gaz, soit au marché de gros ;
2. les offres à prix bloqué.

Les fournisseurs de gaz à prix bloqué

Lorsque le prix du gaz augmente, il est intelligent de se diriger vers une offre à prix fixe. Cela permet de ne pas subir de hausse du kilowattheure et/ou de l’abonnement, en dehors des augmentations de taxes, pendant une durée allant de 1 à 2 ans. Les prix du gaz ayant augmenté quasiment en continu sur les 6 derniers mois, ce type d’offre présente un véritable avantage !

Voici les fournisseurs qui proposent des offres à prix bloqués à l’heure actuelle.

Prix du gaz TTC pour une consommation annuelle de 12 000 kWh

Les offres de gaz avec un prix du kWh indexé

La grande majorité des fournisseurs fait le choix de proposer des offres d’énergie indexées. Elles suivent alors l’évolution tarifaire de leur “indice de référence”, à la hausse comme à la baisse ; il peut s’agir du prix repère du gaz ou bien du marché de gros.

Ces offres sont moins sécurisantes que les abonnements à prix bloqué, car elles évoluent chaque mois, voire plus souvent. Au regard des récentes évolutions du prix repère, les offres indexées ne sont en effet pas très avantageuses à l’heure actuelle.

Prix du gaz TTC pour une consommation annuelle de 12 000 kWh

Comment changer de fournisseur de gaz ?

Vous avez trouvé un meilleur fournisseur de gaz et souhaitez changer de contrat ? Le changement de fournisseur de gaz ou d’électricité est une procédure simple et rapide :

• elle est 100 % gratuite ;
• elle s’effectue à distance, en ligne ou par téléphone ;
• aucune coupure de gaz n’est requise ;
• votre nouveau fournisseur s’occupe de résilier l’ancien.

FAQ : vos questions sur les prix du gaz

Comment évolue le prix du gaz ?

Le prix du gaz a augmenté entre février et mars 2025 (+2 % en moyenne).

Quel est le prix d’un kWh de gaz en 2025 ?

Le prix du kWh de gaz naturel en février 2025 est fixé à 0,1214 € TTC au tarif B1 (chauffage), 0,1504 € TTC pour le tarif Base (cuisson et eau-chaude).

De nombreux fournisseurs alternatifs proposent des remises sur le prix du kilowattheure. Pour faire des économies, la meilleure chose à faire reste donc de comparer les tarifs.

Quel est le prix d’un m³ de gaz ?

Le prix du gaz naturel est généralement facturé au kilowattheure. Pourtant, votre compteur de gaz indique la consommation en mètres cubes (m³). 

Cette différence vient du fait que les fournisseurs procèdent à une conversion de votre consommation de gaz des kWh au m³. Ils utilisent pour cela un coefficient de conversion qui est déterminé selon votre commune en fonction de plusieurs paramètres. L’altitude joue notamment un rôle sur la pression du gaz qui voit son pouvoir calorifique diminuer. 

Enfin, il existe deux types de gaz naturel en France. Le gaz de type B à bas pouvoir calorifique est utilisé uniquement dans le Nord du pays. Le gaz de type H à haut pouvoir calorifique est quant à lui utilisé sur le reste du territoire.

Le prix du m³ de gaz est d’environ 1,33 € pour le gaz de type H et d’environ 1,19 € pour le gaz de type B.

Quel est le prix du gaz propane en citerne ?

Le propane est vendu à la tonne. Son prix peut varier du simple au double selon les distributeurs, votre contrat et son ancienneté. En moyenne, le prix d’une tonne de gaz propane pour un nouveau client est de 2 200 € TTC. Il est recommandé de bien comparer les tarifs avant de demander un devis.

Quel est le prix moyen d’une bouteille de gaz ?

En France, le prix moyen d’une bouteille de gaz butane ou propane de 13 kg est de 40 €. Ce tarif correspond à une moyenne, le prix ne sera pas le même selon le lieu d’achat (supermarché, station service, magasin de bricolage...) et la quantité de gaz souhaitée.

Notez qu’il faut aussi prendre en compte le prix de la consigne de la bouteille lors du premier achat. Le prix moyen pour la consigne d’une bouteille de gaz est aux alentours de 32 €.