L’accord de transit du gaz russe via l’Ukraine prend fin ce soir

Écrit par Juliette Mariani, Journaliste énergie et rénovation le 31 décembre 2024 à 17:42
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Modifié le 31 décembre 2024 à 17:42
Temps de lecture : 1 min

La fin probable du transit de gaz russe via l'Ukraine marque un tournant pour l'Europe. 

Gazoduc

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, les canalisations ukrainiennes, notamment le gazoduc Bratstvo, continuent de transporter un tiers du gaz russe vendu à l’Europe. 

Cependant, en août 2024, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il ne renouvellerait pas l’accord de transit avec Moscou, qui expire après le 31 décembre 2024. Un accord transfrontalier de dernière minute dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier reste une mince possibilité. 

La fin de l’accord entraînera une perte de revenus significative pour Moscou, mais elle mettra en péril l’approvisionnement de plusieurs États membres, notamment l'Autriche, l’Italie et la Slovaquie, très dépendants du gaz russe. 

La Commission européenne estime pourtant que le système gazier européen pourra faire face à la fin de l’accord de transit avec l’Ukraine grâce à une baisse de la demande, à des stocks de gaz bien remplis, et au développement récent des importations de gaz naturel liquéfié transporté par bateau depuis les États-Unis et le Qatar

En France, TotalEnergies reste engagé par ses contrats avec la compagnie privée russe Novatek. En effet, les sanctions européennes ciblent le pétrole et le charbon russes, mais épargnent le gaz.

Juliette Mariani
Juliette Mariani

Journaliste énergie et rénovation

Juliette a rejoint Hello Watt en 2024 après des études de lettres et de marketing. Sa mission : vous tenir informés des dernières actualités du secteur de l’énergie dans les articles du blog Hello Watt.

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