Flamanville : l'EPR toujours en arrêt, nouveau report au 11 avril

Raccordé au réseau fin décembre 2024, le réacteur a connu plusieurs contretemps depuis sa mise à l'arrêt le 15 février dernier. En effet, le premier incident concernait une baisse de performance d'un circuit de refroidissement par eau de mer.

Par la suite, les arrêts suivants ont été engendrés par une maintenance sur une sonde de température, puis des réglages du groupe turbo alternateur. Les deux derniers reports seraient liés à des opérations de maintenance sur des équipements situés dans la partie nucléaire des installations, notamment un dispositif contrôlant la qualité de l'eau du circuit primaire.

Cependant, selon La Tribune, la turbine Arabelle du groupe turbo alternateur pourrait rencontrer des difficultés plus importantes que prévu, nécessitant potentiellement une intervention beaucoup plus complexe qui pourrait compromettre la capacité du réacteur à atteindre sa pleine puissance.

Rappelons que la turbine d’une centrale nucléaire est une pièce maitresse qui transforme l’énergie thermique en énergie mécanique pour produire de l’électricité. 

Malgré ces contretemps techniques, EDF n’en démord pas et maintient son objectif d'atteindre 100 % de puissance d'ici l'été 2025. Le fournisseur historique rappelle aussi que plus de 1500 critères de sûreté devront être préalablement validés lors d'un premier démarrage.