Gaz russe : comment l'Europe prépare sa sortie définitive
L'Union européenne prévoit d'éliminer sa dépendance résiduelle de 9 % au gaz russe d'ici 2027, en privilégiant le GNL (gaz naturel liquéfié) américain malgré un marché mondial sous tension. Quel impact sur les contrats de gaz des Français ? On vous explique !

L'UE planifie une sortie complète du gaz russe d'ici fin 2027, une décision qui marque un tournant dans sa politique énergétique trois ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.
Malgré une réduction significative de la dépendance (passée de 45 % avant le conflit à environ 9 % en 2025), la Russie demeure le deuxième fournisseur de gaz de l'UE. Le plan prévoit l'interdiction des nouveaux contrats et des contrats à court terme avec les entreprises russes dès fin 2025. Un arrêt total est prévu dans les deux ans suivants.
Pour compenser cette transition, l'UE s'appuie fortement sur le gaz naturel liquéfié (GNL), qui représentait 37 % des importations de gaz en 2024. Les États-Unis fournissent actuellement 45 % du GNL importé par l'Europe, suivis du Qatar.
Cependant, ce marché reste sous tension, avec une offre qui ne devrait devenir excédentaire qu'à partir de 2028. Des obstacles politiques et juridiques subsistent, notamment l'opposition potentielle de pays comme la Hongrie et des questions sur la résiliation des contrats existants avec des entreprises comme Shell ou TotalEnergies.
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