La France réduit sa facture énergétique de 21 %

En 2024, la facture énergétique de la France, qui désigne le solde financier entre les importations et les exportations d’énergies, a été réduite de 21 %. Cette performance s'explique principalement par un rebond significatif de la production électrique (+8,8 %), portée par le nucléaire (+12,5 %), l'hydraulique (+26,8 %) et le solaire (+8,3 %).

Le pays a ainsi produit plus de 547 TWh d'électricité nette, dont un record de 90 TWh exportés. Grâce à cette dynamique, l'indépendance énergétique française a atteint 60,7 %, un niveau historiquement élevé selon le Bilan énergétique de la France 2024 publié par le SDES.

Malgré ces résultats encourageants, des fragilités persistent. La consommation finale d'énergie n'a diminué que de 0,1 %, suggérant un essoufflement des efforts de sobriété engagés après la crise de 2022. La consommation dans les bâtiments augmente légèrement (+1 %), tandis qu'elle reste stable dans les transports et l'industrie.

Par ailleurs, le pays demeure vulnérable aux marchés mondiaux pour ses approvisionnements en pétrole brut, biocarburants et gaz naturel, ce dernier restant plus onéreux qu'avant la crise, notamment en raison de la dépendance accrue au GNL.