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La Cour des comptes tire la sonnette d'alarme concernant l'avenir financier d'EDF dans un rapport adressé à l'Assemblée nationale.
L'énergéticien public fait face à d'importantes incertitudes sur sa capacité de financement à long terme, alors qu'il doit mobiliser 460 milliards d'euros d'investissements entre 2025 et 2040.
L'institution préconise une répartition claire de l'effort financier entre l'État (actionnaire unique), EDF et les clients finaux pour préserver une trajectoire soutenable.
Ces investissements colossaux se répartissent entre :
La situation se complique avec la fin du système Arenh prévue fin 2025, exposant davantage la rentabilité d'EDF aux fluctuations des prix de marché électrique.
Pour faire face à ces défis, la Cour des comptes suggère qu'EDF procède à une revue stratégique de ses participations et filiales, avec des cessions d'actifs comme levier de financement potentiel.
Le PDG Bernard Fontana, arrivé en mai dernier, a déjà annoncé vouloir prioriser les investissements en France, confirmant que des cessions pourraient être envisagées dans le cadre de ce programme historique d'investissements.
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L'énergie future doit être prise sérieusement les investissements engagent un bon retour sinon c'est la faillite et les conséquences financières.
Bonjour, et merci pour votre commentaire !
Vous avez raison, les choix d’investissement en matière d’énergie engagent l’avenir et doivent être faits avec sérieux. L’objectif est de garantir un retour durable, à la fois économique et environnemental, pour éviter un poids financier trop lourd, pour les consommateurs comme pour l’État.
C'est effarant de constater ces investissements complètement absurdes surtout que la France est proche d'être en cessation de paiement
Bonjour,
Ces investissements peuvent en effet paraître lourds, mais ils répondent à des enjeux stratégiques de long terme pour l’approvisionnement énergétique et la transition bas-carbone de la France.
EDF dépends pour beaucoup du savoir faire de ces sous traitants ce qui fait qu ils ne maîtrise plus les coûts d intervention et d entretient de plus les salaires sont trois fois supérieur a la moyenne nationnale
Bonjour et merci pour votre commentaire !
Il est vrai qu'EDF dépend beaucoup de ses sous-traitants pour la maintenance et pour certaines interventions techniques, ce qui complique la maîtrise de ses coûts. Il faut toutefois nuancer concernant les salaires : si certaines fonctions très spécialisées affichent effectivement des rémunérations élevées, cela ne reflète pas l’ensemble des métiers du secteur, qui sont plus proches de la moyenne nationale.
C’est un enjeu complexe, qui mêle compétitivité, sûreté et avenir du parc nucléaire.
Il y a une phrase que je ne comprends pas dans cet article: en quoi la fin de L’ARENH expose t’elle davantage EDF aux fluctuations des prix de marché? Il me semblait évident que la vente « forcée » de 100TW voire plus à 42 euros profitait surtout aux opérateurs qui faisaient valoir leur droit en cas d’envolée de ces prix pour leur permettre justement de fournir leurs clients sans ruiner leur « compétivité » et qu’en conséquence, c’est aussi EDF qui se privait de potentielles plus values. En période de bas prix, les mêmes opérateurs ne faisaient pas appel à l’ARENH.
D’autres articles que j’ai pu lire mettaient surtout en avant un problème pour les opérateurs qui perdront le rôle amortisseur de l’ARENH et seront complètement soumis aux fluctuations des prix marché (s’ils ne disposent pas de leur propre production )
Avez vous déjà fait un article sur le futur VNU qui sera mis en place en 2026?
Effectivement, l’ARENH permet aujourd’hui aux fournisseurs alternatifs de sécuriser une partie de leur approvisionnement à un tarif régulé en cas d’envolée des prix. Sa suppression va donc exposer ces fournisseurs aux aléas du marché, mais aussi EDF.
Jusqu’ici, EDF devait céder 100 TWh par an à ce tarif régulé. À partir de 2026, il devra vendre l’intégralité de sa production nucléaire au prix de marché. Ses revenus dépendront donc directement des fluctuations. Ils seront potentiellement plus élevés en cas de prix hauts, mais aussi plus exposés si les prix chutent fortement.
Concernant le dispositif appelé Versement Nucléaire Universel (VNU), qui remplacera l’ARENH à partir du 1ᵉʳ janvier 2026, nous n’avons pas encore publié d’article dédié, mais cela ne saurait tarder. Ce que l’on sait déjà, c’est que le VNU reposera sur un prélèvement des revenus excédentaires d’EDF lorsque les prix de marché dépasseront un certain seuil, afin d’être redistribués aux consommateurs. Les modalités exactes doivent encore être précisées par les pouvoirs publics.
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